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l'artiste
Le rock’n’roll était mort depuis longtemps avant que Johnny Rotten ne prenne un micro.
Et enterré depuis longtemps lorsque Oasis a choisi de molester sa carcasse putride.
Mais l’esprit dont il est issu vit toujours dans le sang de ceux qui en connaissent la véritable signification, les symboles et les références.
Né des longs hivers sombres de Norvège, Årabrot était trop noir pour le métal et trop avant-gardiste pour le punk, il s’est donc forgé sa propre voie.
Il s’est donc forgé sa propre voie. Il s’est nourri des routes désertes et des profondeurs froides et impénétrables des fjords de son pays d’origine.
Un gothique norvégien, des contes chantés et des histoires racontées dans les cris et les chuchotements.
Avec sa guitare en acier, son regard d’acier, son rictus et son Stetson, Årabrot est le rejeton bâtard de Billie Holiday et d’Elmore James. C’est le Velvet Underground si Johnny Cash en était membre et si Nico savait chanter.
C’est Camus, Sartre, Poe et Burroughs découpés et régurgités dans une masse érotique impie. C’est tous les grands groupes dont vous n’avez même pas entendu parler. C’est vous.
C’est ici, c’est maintenant et il y a d’autres corps à enterrer. Årabrot ne se fout pas de la gueule du monde.
Årabrot, c’est Kjetil Nernes et Karin Park. Ils vivent à la campagne avec leurs deux enfants dans la vieille église qui leur appartient. Le rock’n roll est leur religion.
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