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l'artiste
« Ce qu’on retient en premier en découvrant Pinkshinyultrablast, c’est leur nom. C’est déjà un bon début, non ? Ce nom vous intrigue autant pour sa signification que pour le plaisir que vous prenez à le regarder ? Vous pensez qu’ils sont de quelque part entre Manchester, Bristol, Londres et Birmingham ? Des US, avec un peu de chance ? Non. Vous avez tout faux. Le quintet nous vient tout droit de Russie. St. Pétersbourg pour tout vous dire. Et ça nous provoque une charge de frissons à doubles doses.
Les Pinkshinyultrablast n’ont qu’un but : réveiller leur ville d’origine de sa mollesse créative. Chose faite. Du shoegaze vous me direz ? Du rock progressif ? Non ! Vous vous plantez le doigt dans l’oeil. Qu’il s’agisse de leur premier album Everything Else Matters ou de ce nouveau Grandfeathered, on ne peut pas nier les liens insécables qui les cramponnent au shoegaze. Leur nom est d’ailleurs inspiré d’un album d’Astrobrite. Mais lorsqu’on écoute les nouveaux titres « The Cherry Pit », « Comet Marbles » ou Kiddy Pool Dreams », on réalise très vite qu’il ne s’agit pas d’un reboot pour nostalgiques du temps ou Ride, Lush et toute cette scène avait le vent en poupe. On parlerait plutôt d’expansions pop construites à la perfection. Vertigineuses à la manière d’Explosions In The Sky. Dévastatrices, parallèlement. Lanscinantes, surtout. Ballotées par la voix qui s’agrippe au ciel de la chanteuse Lyubov. Elizabeth Fraser lui aurait-elle insufflé en rêve ses visions d’ether ? Tout ce que nous attentions d’une bonne suite est là, c’est ce qui nous importe, jusqu’ici. » [The Drone]
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