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l'artiste
Joep Beving fait corps avec le piano depuis son plus jeune âge. Alors que son objectif était autrefois de frapper le plus grand nombre de notes par minute possible physiquement, son style de jeu a changé au fil des ans, à la recherche d’une essence esthétique particulière. Son chemin a été éclairé par un piano que Beving a hérité de sa grand-mère.
D’abord refusé par le seul label qu’il a approché, Joep a décidé d’autoéditer son premier album Solipsism en 2015. Le son de son piano a trouvé le chemin des oreilles du responsable A&R de Deutsche Grammophon, Christian Badzura, lors d’une visite de son bar préféré à Berlin. Cela a conduit à la signature de Beving avec le plus grand label classique du monde et, par conséquent, à la sortie d’un deuxième album tout aussi réussi, Prehension, en 2017, faisant de Joep l’un des pianistes vivants les plus écoutés au monde à cette époque.
Sur Conatus, Beving voit des compositions de ses deux premiers albums voyager dans l’esprit d’artistes qu’il admire (entre autres Suzanne Ciani, Collin Benders, Andrea Belfi) et aboutir à de nouveaux morceaux de musique ajoutant de nouvelles couches et dimensions qui serviront d’impulsion à son prochain grand projet solo qui deviendra apparent en avril 2019.
« Si vous voyez la musique comme un organisme vivant, alors il n’est pas impensable qu’elle ait son propre penchant inné à continuer d’exister et à s’améliorer. » Joep Beving à propos de Conatus.
Avril 2019 voit la sortie de HENOSIS, le dernier chapitre d’une trilogie d’albums de Joep Beving – marquant la fin d’une exploration spirituelle et philosophique intensément personnelle de quatre ans.
Pour son dernier projet, il s’inspire de l’hermétisme, une philosophie spirituelle qui découle d’anciens écrits attribués au légendaire auteur grec Hermès Trismestigus. Au cœur de cette philosophie se trouvent sept lois universelles de la nature, transmises à travers les siècles et compilées plus tard dans le Kybalion, un texte qui a influencé les théories du Nouvel Âge à une époque plus récente. Ces concepts – tels que le principe de cause à effet et le principe du rythme – visent à trouver un équilibre permanent dans la vie et l’existence. « Les enseignements qui entourent ces principes me semblent tellement vrais et j’espère qu’ils inspireront d’autres personnes », déclare Beving.
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